CARTIER

CARTIER « Joaillier des rois et roi des joailliers »

Histoire d'CARTIER

A Monaco située au centre de Monte Carlo, la Galerie Montaigne Monaco est spécialisée dans les bijoux vintage et les bijoux signés.

Cartier fait incontestablement parti de la courte liste des joailliers majeurs de notre temps. C’est pour cela que la Galerie Montaigne à Monaco recherche et affectionne particulièrement les créations de la Maison Cartier, en particulier les bijoux de la période Art Déco. Les bijoux Art Déco de Cartier sont d’une finesse et d’un raffinement, ils appartiennent à une époque où les arts, les arts décoratifs et l’architecture exploraient la pureté des formes et la perfection des lignes. Les bijoux Cartier à Monaco que nous vous proposons sont, par conséquent, des gages de qualité, un placement attesté et la beauté de ces pièces reste, au fil des années, étourdissante.

La Galerie Montaigne à Monte Carlo recherche, identifie et certifie colliers, bracelets, bagues et boucles d’oreilles Cartier en platine, diamants ou pierres précieuses, bijoux signés, numérotés et authentifiés par Cartier.

La Maison Cartier seconde moitié du XIXème Siècle, début XXème Siècle

Petit-fils d’un tourneur sur métal au service de la maison Royale, et fils d’un fabricant de poire à poudre, Louis-François Cartier (1819-1904) fait son apprentissage du métier de joaillier dans l’atelier d’Adolphe PICARD au 29 rue Montorgueil à Paris. En 1847, Picard lui laisse la direction de sa bijouterie et, en 1859, pour répondre à un besoin d’espace, Cartier déménage au 9 boulevard des Italiens. C’est là que les relations que la Maison Cartier entretiendra avec les têtes couronnées commencent par un achat de la princesse Mathilde, nièce de Napoléon Ier, suivie de la commande d’un service à thé en argent par l’Impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III.
En 1870, Alfred Cartier (1841-1925) s’associe avec son père à la direction du magasin et va organiser la première Exposition Universelle de Londres.
En 1899, les locaux sont encore déplacés, au 13 rue de la paix, où ils se trouvent encore aujourd’hui. Une véritable politique de création joaillière se met en place et alors que, jusqu’à présent, les créations suivent la mode sans élément distinctif particulier, Alfred Cartier décide de privilégier le style « guirlande » qui est, selon lui, plus adapté à la clientèle aristocratique qu’il cherche à séduire, plutôt que d’utiliser l’Art Nouveau alors en vogue à cette époque.
Alfred va léguer la direction de la maison a ses trois fils : Louis (1875-1942), Pierre (1878-1964) et Jacques (1884-1941), qui la développent de façon fulgurante.

Cartier est un pionnier dans l’utilisation d’un alliage blanc, à une époque où l’or n’existait pas encore : le platine. De plus, ce métal précieux inaltérable permet de faire des sertis presque invisibles et de donner à la fois de la légèreté et de la force aux créations tout en révélant l’éclat des gemmes et plus particulièrement du diamant. Cartier excelle dans le travail du platine, qui lui permet de développer sa créativité dans le « style guirlande » qui lui est propre à cette époque et qui s’inspire du néoclassicisme du XVIIIème siècle français, avec des motifs de feuilles de laurier, de rubans, de nœuds, de dentelle.

Alberto SANTOS-DUMONT, aviateur et amis de Louis Cartier, lui inspira la fameuse montre « Santos ». En effet, il n’est pas facile de lire l’heure sur une montre de gousset lorsqu’on pilote un avion. Louis imagine donc la première montre-bracelet « Santos » en 1904, puis, « Santos II » en 1911.

Pierre Cartier ouvre en 1909 un magasin à New York et élargit ainsi la clientèle. En plus des financiers, riches industriels et aristocrates, la maison va peu à peu compter parmi ses clients des vedettes de Broadway et des stars hollywoodiennes.
En 1910, Jeanne TOUSSAINT entre chez Cartier. C’est une femme dotée d’un caractère avant-gardiste et libre. C’est à son élégance féline, la sureté de son jugement et à sa force de caractère qu’elle doit son surnom : « la panthère » et c’est avec elle que cet animal prendra une place importante au sein de la maison Cartier.
Elle est appréciée et son talent est reconnu par les plus grands clients de la maison tels que les Windsor, Violette LEDUC ou encore la princesse BIBESCO.
Elle sera nommée directrice de la haute joaillerie en 1933.
La panthère est un animal gracieux, rusé, qui se déplace avec souplesse et c’est au travers de cette dernière que Cartier met en avant la féminité. En collier, bracelet, sur un nécessaire de beauté ou encore un étui à cigarette, la panthère va devenir le motif de toutes les envies.
Tout aussi célèbre que la panthère, le diamant bleu de la couronne de France, aujourd’hui connu sous le nom de Hope, est vendu par la maison Cartier en 1910 à Evalyn WALSH MCLEAN.

L’Art Déco ne fera son apparition que dans les années 1915, mais Cartier commence à réaliser des bijoux modernes favorisant des formes modernes, annonçant alors les prémices de l’Art Déco dès 1904.

La Maison Cartier durant la première moitié du XXème Siècle

Durant la période Art Déco, la Maison Cartier va être fortement inspirée par l’exotisme, la Chine, le Japon, l’Egypte, la Perse, toutes les couleurs, les arts et les styles, les thèmes et les motifs de ces pays sont mis au service de la création. Ainsi, le scarabée en pierre dure sculptée est intégré aux bijoux, ou encore des motifs de « feuilles persanes ». La laque va orner des bijoux ou des boites et Cartier va faire appel a des artisans asiatiques.
Mais la principale source d’inspiration de la maison Cartier à cette époque est l’Inde d’où émerge l’idée du style « tutti frutti ». Ces associations de couleurs festives et inédites et de pierres gravées rappellent la nature et les joyaux moghols.
Séduit par le style innovant de Cartier, les Maharadja vont confier à la Maison des gemmes d’exceptions qu’il va sublimer grâce à des parures de style moderne.

Au cours des années 1920, la célèbre bague « Trinity », bague aux trois anneaux est créée. Cette bague qui ne passait pas inaperçue au milieu de toutes les créations de haute joaillerie, est encore aujourd’hui un modèle phare de la maison.
Durant les années 1920-1930, la maison Cartier travaille le cristal de roche en le sculptant, comme par exemple, la pendule avec chiens de Fô, réalisée en 1926, où l’on peut voir deux colonnes en cristal de roche sculptées en leur sommet de deux chiens de Fô.
Toujours dans une recherche d’innovation, Cartier crée des bijoux alliant l’or jaune à un style moderne et abstrait. Le bracelet offert à Marlène DIETRICH en 1930 par Jean GABIN en est un bon exemple.

La Maison Cartier durant la Seconde guerre mondiale

Pendant la seconde guerre mondiale, la maison Cartier fabrique essentiellement des insignes militaires et invente des bijoux patriotiques.
Parmi ces bijoux patriotiques : « l’oiseau en cage », créé par Jeanne Toussaint et le dessinateur Peter Lemarchand, représentant un petit oiseau enfermé dans une cage est en fait une métaphore de la France occupée par les Allemands.
En 1944, un oiseau, aux couleurs de la France (ailes en lapis-lazuli (bleu), la tête pavée de diamants (blanc) et le corps en corail (rouge)) se tenant devant sa cage avec les deux ailes déployées, est créé. « L’oiseau libéré » célèbre la libération de la France.

Malgré la difficulté de la période et la complexité à se procurer des pierres, la maison Cartier continue de réaliser des pièces de haute joaillerie, telle que la broche « Flamant rose » pour la DUCHESSE DE WINDSOR.

La maison Cartier après la seconde guerre mondiale

Le thème de la « Panthère » réapparait, notamment avec des bijoux réalisés pour la duchesse de Windsor : en 1948, une broche en or jaune, émail noir, émeraudes et une impressionnante émeraude cabochon. En 1949, une broche en platine, or blanc, diamants, saphirs et un saphir du cachemire de 152,35 carats taille cabochon. En 1952, un bracelet entièrement articulé en diamants et onyx.

Cartier réalise également les épées d’académiciens de Jean Cocteau en 1955, Maurice Genevoix en 1947, ou encore, de Louis Pauwels en 1986.
La célèbre collection « LOVE » est créée en 1969, « symbole d’engagement, elle scelle les amours passionnelles ».
La même année, Richard BURTON achète un diamant taille poire de 69,42 carats qu’il offrira à Liz TAYLOR, ce diamant est aujourd’hui appelé « le Taylor-Burton ».
La collection « Les Must de Cartier » apparaît en 1973, elle a pour but de cibler un plus large public.
Cartier concevra en 1975 un collier « crocodiles » composé de deux crocodiles, l’un en diamants jaunes et d’autre en émeraudes, pouvant se séparer et se porter en broche, pour l’actrice mexicaine Maria FELIX. La légende veut qu’elle ait apporté un bébé crocodile comme modèle.

« Cartier, Joaillier des rois et roi des joailliers »

Cette phrase prononcée par le roi Edouard VII illustre parfaitement l’étroit lien que la maison entretient avec les familles royales et l’aristocratie du monde entier.
Entre 1904 et 1939, Cartier reçoit quinze lettres patentes le nommant fournisseur officiel des plus grandes maisons royales.
1904 fournisseur officiel du roi Edouard VII d’Angleterre, ainsi que du roi Alphonse XIII d’Espagne ;
1905 : Fournisseur officiel du Tsar Nicolas II de Russie ; 1908 : Fournisseur officiel du roi Paramindr Maha Cherlalongkorn du Siam (Thaïlande) ; 1913 : Fournisseur officiel du roi Pierre 1er de Serbie ;
1919 : Fournisseur officiel du roi Albert 1er de Belgique ; 1929 : Fournisseur officiel du roi Fouad 1er d’Egypte ; 1939 : Fournisseur officiel du roi Zog 1er d’Albanie.
©Manon Chevassus