BOUCHERON
Histoire de Boucheron
A Monaco située au centre de Monte Carlo, la Galerie Montaigne est spécialisée dans les bijoux vintage et signés. Nous sélectionnons des pièces exceptionnelles afin de vous les proposer.
Boucheron appartient à ces maisons de haute joaillerie, sachant s’adapter aux styles des différentes époques traversées et dont la renommée n’est plus à faire.
Les créations Boucheron perpétuent ce style chic et sensuel qui met en valeur la femme. Parfait pour une soirée de gala au Yacht Club de Monaco ou un verre au bar de l’Hôtel de Paris Américan bar.
Boucheron ont été portés par des femmes qui maitrisent leur destin et ont été adorés par des Divas telles que la comtesse de Castiglione, Sarah Bernhardt, La Belle Otero, l’impératrice Alexandra, Ava Gardner, Joan Crawford, Edith Piaf.
Depuis près de deux décennies, la Galerie Montaigne à Monaco achète et vend des bijoux Boucheron exceptionnels à Monaco Monte-Carlo, en veillant à offrir un service impeccable à un esthète et à une clientèle exigeante.
La Maison Boucheron Seconde moitié du XIXème siècle
Frédéric Boucheron (1830-1902), entre comme apprenti à l’âge de 14 ans dans l’atelier du bijoutier de renom, Jules CHAISE.
La qualification est un critère primordial dans le milieu de la haute joaillerie. Toutefois, il n’existe, à l’époque de Frédéric Boucheron, aucune école formant au métier pour lequel il se destine. Les futurs bijoutiers entrent en apprentissage auprès de bijoutiers expérimentés où une formation leur est donnée (modelage, travail du métal, dessin, enseignement des diverses techniques à maitriser). Par la suite, en 1853 à l’âge de 23 ans, il affine son apprentissage en travaillant pour un célèbre joaillier du Palais Royal : TIXIER-DESCHAMPS. Il perfectionne notamment le coté commercial de son apprentissage.
Cinq ans plus tard, en 1858, il se lance dans la cour des grands, et fonde sa propre maison de joaillerie au 152 galerie de Valois (Palais-Royal). En 1867, il participe à l’Exposition Universelle de Paris durant laquelle il est remarqué et reçoit la médaille d’or de l’exposition, ce qui va lui permettre d’accroitre sa renommée. Le succès est tel, qu’en 1893, il est contraint de quitter les arcades du palais royal pour un local plus spacieux. C’est ainsi qu’il s’installa au 26 place Vendôme, adresse à laquelle se trouve encore la maison aujourd’hui.
Frédéric Boucheron est un homme de goût, il s’entoure des meilleurs dessinateurs et fabricants tels que Jules DEBUT ou Eugène FONTENAY et met en avant l’excellence de ses fabrications, leur raffinement et l’emploi de pierres précieuses et semi-précieuses de qualité et de matériaux inhabituels (émail, acier, bois). Charles RIFFAULT, considéré comme la personne ayant redécouvert la technique médiévale de l’émail translucide, travaille en exclusivité pour la maison Boucheron dès 1864. Boucheron va tenter de contrôler le platine noirci, qu’il va travailler comme de la dentelle. La Maison va également percer et graver le diamant avec, C. BORDINCKX, le premier diamantaire européen qui réussit à percer et graver le diamant, qui travaille pour la maison Boucheron dès 1880 et participe à la réalisation de pièces exceptionnelles comme une broche « papillon » avec des ailes en diamants gravées.
La Maison Boucheron durant le XXème Siècle
Louis Boucheron (1874-1959), fils de Frédéric, lui succède en 1902.
Il va chercher à développer la renommée de la firme à l’étranger. Ainsi, il ouvre en 1903 une succursale à Londres et un bureau à New York, puis, un magasin à Moscou.
Après un ralentissement de l’activité durant la première guerre mondiale, la création va redémarrer au début des années 1920. Nous sommes alors en pleine période Art Déco et la tendance est à la géométrisation des formes, que ce soit pour les bracelets, les colliers, les boucles d’oreilles, les bagues ou encore les broches, tout se géométrise avec élégance. Il y a un réel attrait pour le développement des technologies ainsi que pour l’exotisme (Ballets Russes, Art africain, l’Inde, l’Asie, la découverte de la tombe de Toutankhamon en Egypte sont de nombreuses sources d’inspirations).
Les liens forts que Louis entretient avec l’Inde, et la réputation de la maison, vont attirer, en 1928, le Maharadja de Patiala à Paris qui lui confia six coffres remplis de perles et de pierres précieuses. Boucheron confectionna alors pour le Maharadja 149 somptueux bijoux, mettant en valeur cette fabuleuse collection de gemmes.
Par la suite, en 1931, c’est le Shah d’Iran qui fera appel à la maison Boucheron pour expertiser et faire un inventaire du prestigieux Trésor Perse.
C’est durant les années 1930 qu’apparaît la fameuse maille Tubogaz, ainsi que la montre-bracelet « éventail ».
Pendant la seconde guerre mondiale l’activité connaît un important ralentissement et reprendra à la fin de la guerre.
Dans les années 50, la Maison connut un grand succès avec les nécessaires de beauté (boites dont le couvercle est recouvert d’un décor en argent ou en or ajouré et ciselé de motifs de fleurs, d’oiseaux ou autres et qui peuvent, parfois, être serties de pierres), crées en 1939 et dont 40 000 exemplaires furent fabriqués dans les années 50.
C’est à cette même période que furent créées les broches « plumes », qui eurent, elles aussi leur moment de gloire, ainsi que les broches « églantines » en or filigrané, diamants et émail, qui furent fabriquées jusque dans les années 1970.
La maison Boucheron de la fin du XXème Siècle à nos jours
Gérard Boucheron (1910-1996) succède à Louis à la tête de la maison en 1959. Tout comme son père, il cherche à étendre la renommée de la marque à l’étranger, de nombreuses expositions sont préparées aux Etats-Unis, au Moyen-Orient et en Amérique du sud, et plusieurs points de vente sont ouverts au Japon dans les années 1970.
En 1977, la Maison Boucheron est maintenant une dynastie et Alain Boucheron (né en 1948) succède à son père, Gérard, il sera président de la maison Boucheron jusqu’en 2000. Il veut garder l’image de la firme, tout en apportant de la nouveauté et de l’originalité. Dans les années 1980, il réintroduit le cristal de roche et le bois dans la haute joaillerie.
©Manon Chevassus