BVLGARI

Histoire de HVLGARI

A Monaco située au centre de Monte Carlo, la Galerie Montaigne Monaco est spécialisée dans les bijoux vintage et les bijoux signés et recherche, identifie et certifie colliers, bracelets, bagues et boucles d’oreilles Bvlgari.

Le goût à Monaco est évidemment inspiré par l’esprit méditerranéen et Bulgari reflète ce sens de la beauté évanescente, à la fois audacieux et sophistiqué. La Galerie Montaigne se spécialise dans les bijoux Bvlgari signés, exceptionnelles, se concentrant sur ses collections emblématiques: les parures serties de pièces de monnaies anciennes, bracelets, colliers Parentesi Serpenti, et la très désirable maille Tubogaz en or jaune, rose, et blanc.
Très stricte en termes de provenance, nous travaillons avec la boutique Bvlgari Monte-Carlo et la Fondation du patrimoine Bvlgari. Nous sélectionnons des pièces exceptionnelles de Bulgari afin de vous les proposer.

La Maison Bulgari Fin XIXème siècle, début XXème :

En 1881, Sotiris Boulgaris, quitte son pays natal, la Grèce pour s’installer à Rome. Originaire d’une famille d’orfèvres, il maitrise les métaux précieux et sait les mettre au service de ses créations. Dans un premier temps, il vend ses créations chez un orfèvre grec, puis, bien qu’ayant été élevé au milieu de bijoux traditionnels grecs, il va s’adapter aux goûts et à la mode italienne de l’époque, qui était largement inspirée de la mode Parisienne.
En 1884, pour s’intégrer plus facilement, il décide d’italianiser son nom. C’est ainsi que Sotiris Boulgaris devient Sotirio Bulgari. La même année il se lance à son compte et ouvre son premier magasin au 85 via Sistina.
Désireux de se perfectionner, il part à Paris en 1908 et y apprend à travailler le platine. Ce métal précieux découvert en 1900 prend de plus en plus d’importance, jusqu’à détrôner l’or dans les années 1900 car il est plus malléable et permet de fabriquer des bijoux tout en légèreté ou souplesse.

La Maison Bulgari Première moitié du XXème siècle :

C’est dans les années 1930 que Bulgari commence à se démarquer des autres bijoutiers. Il ne va plus uniquement suivre la mode, mais met en place un style propre à la maison et séduit avec des créations nouvelles mêlant des gemmes taillées en cabochon aux couleurs vives et diverses.
En 1932, à la mort de Sotirio, ses deux fils, Constantino et Giorgio, prendront la direction de la maison.
Cette même année, la fameuse bague « Trombino » est commercialisée.
En 1934, pour donner un peu de fraicheur au magasin, il est rénové et n’a plus changé depuis ce jour.

Dans les années 1940, à cause de la seconde guerre mondiale et des difficultés pour se procurer des pierres précieuses, les bijoux conçus par Bulgari, et d’autres grandes maisons de Joaillerie sont essentiellement en or. Toutefois, ces années sont également marquées par la création de l’un des modèles caractéristique de la maison : la montre-bracelet Serpent.
Pour fabriquer ces montres, la maison utilise une maille flexible nommée spirotube (une ligne de bijoux à partir de cette maille sera développée dans les années 1970 et connaitra un immense succès sous le nom de maille « Tubogas »). Le corps était en spirotube et s’enroulait deux à trois fois autour du poignet, alors que le cadran de la montre représentait la tête du serpent.

La notoriété de la maison ne va cesser de croitre et de nombreuses actrices vont porter des bijoux signés Bulgari participant ainsi à sa renommée. Parmi ces actrices la plus célèbre admiratrice du joaillier était Elizabeth Taylor qui, au fil des années s’était constitué une éclatante collection (des trembleuses, des colliers serties de pièces de monnaies ancienne, une montre-bracelet « serpent », la montre « parentesi » et de nombreux bijoux serties de gemmes exceptionnelles).
En 1956, Bulgari se rapproche encore plus étroitement avec le monde du cinéma en réalisant les trophées des « David di Donatello », un nouveau prix italien correspondant aux césars français.

La maison Bulgari Seconde moitié du XXème siècle :

Dans les années 1960, la montre-bracelet serpent continue d’être commercialisée et on remarque des variantes dans le style. En effet, ce n’est plus une montre-bracelet stylisant un serpent, mais l’animal en lui même qui est représenté, le corps émaillé de couleurs vives ou en or et renfermant dans sa bouche le cadrant.
Ces années furent marquées par d’autres innovations et nouveaux modèles comme :
Les broches dites « Trembleuses » avec leur mécanisme datant du XVIIème siècle mais affiné avec le temps, a base de ressorts et articulations permettant aux fleurs de trembler au rythme des pas de la personne qui les porte, font leur apparition.
C’est dans les années 1960 qu’apparaissent les bijoux sertis de « gemmes numéraires » également appelées « gemmes-monnaies » par la maison Bulgari. Ces bijoux sont de véritables icônes de Bulgari. Il s’agit de colliers ou bracelets dont le design reste assez simple : une maille tubogaz, gourmette ou autre, a un rang mais pouvant aller jusqu’à six, parfois pavée de diamants, et serti de pièces de monnaies. Ces bijoux affichaient une forme de contraste entre le jaune intense de la monture en or et la couleur sombre des pièces de monnaies anciennes, antiques, en argent.

En 1966, à la mort de Giorgio Bulgari, ses trois fils, Gianni, Paolo et Nicola, prirent la direction de la maison.

Les années 1960 sont également marquées par des associations de couleurs audacieuses qui vont permettre à la maison Bulgari de développer et afficher un style qui lui est propre.
Les formes des bijoux se structurent, se stylisent, s’arrondissent, et deviennent, pour certaine, plus volumineuses.
La taille cabochon orne de plus en plus de bijoux Bulgari et la Maison explore d’autres gemmes que les habituelles émeraudes, saphirs, rubis et diamants, créant ainsi des bijoux offrant un nouveau souffle chromatique et permettant des associations de couleurs inédites jusqu’alors. Les gemmes utilisaient par Bulgari ne sont plus uniquement choisies pour leur valeur financière, mais aussi pour les effets chromatiques recherchés.

Dans les années qui suivirent, Bulgari continu de laisser libre cour à sa créativité, aux associations de couleur, a l’utilisation des tailles cabochon et trouve des sources d’inspiration avec des thèmes tels que fleurs de lotus, bouddhas, d’inspiration indienne et égyptienne, mais la Maison est également influencée par le Pop Art ou encore la culture hippie.
Andy Warhol dira d’ailleurs que le « magasin de la via Condotti est la meilleure galerie d’art contemporain ».

Dans les années 1980 deux collections sortiront du lot : La collection « parentesi » et La collection « Alveare ».Par la suite, Bulgari développera une collection de bijoux gravés « Bvlgari », bracelets, bagues, colliers, montres en or jaune, rose blanc ou argent, avec ou sans gemmes.

La Maison Bulgari n’a donc cessé de se renouveler et d’oser sortir des codes afin proposer et imposer son propre style et utiliser et mettre en valeur des gemmes jusqu’alors délaissées.
©Manon Chevassus