VAN CLEEF & ARPELS

Histoire de VAN CLEEF & ARPELS

A Monaco située au centre de Monte Carlo, la Galerie Montaigne Monaco est spécialisée dans les bijoux vintage et les bijoux signés et recherche, identifie et certifie colliers, bracelets, bagues et boucles d’oreilles Van Cleef & Arpels.
Nous sélectionnons des pièces exceptionnelles afin de vous les proposer.

Entre l’hôtel de Paris et le Casino de Monte Carlo, Van Cleef & Arpels a une place toute spéciale parmi les joaillers de Monaco. Cette illustre maison est la garante d’un héritage fait de luxe et d’élégance pour une clientèle coutumière de l’exceptionnel. La galerie Montaigne propose des bijoux signés van Cleef & Arpels de période Art Deco, en serti invisible de rubis, émeraude, saphir ou des collections Alhambra, Rose de Noel, Ludo. La signature van Cleef & Arpels est la garantie d’un investissement sur, pouvant être transmit de génération en génération pour une féminité intemporelle.

La Maison Van Cleef & Arpels Fin XIXème siècle, première moitié XXème siècle

En 1896, Alfred Van Cleef, fils du diamantaire Charles Van Cleef épouse Estelle Arpels, fille de Léon Arpels négociant en pierres précieuses. Tous deux ayant grandit entourés de gemmes, leur union donnera naissance à une petite fille, Renée, ainsi qu’à la création d’une Maison de joaillerie, en 1896, aboutissement de leur passion commune. Ce n’est que dix ans plus tard, en 1906, que la marque «Van Cleef & Arpels » sera enregistrée et que la Maison de haute joaillerie ouvrira ses portes au 22 place Vendôme, où elle se trouve encore aujourd’hui.

Pendant la période Art Déco (1915-1930), la maison Van Cleef & Arpels va être fortement inspirée et influencée par les thèmes, les motifs et l’exotisme de certain pays tels que l’Egypte, l’Inde et l’Extrême-Orient.
L’engouement pour le pays des hiéroglyphes est dû à la découverte de la tombe de Toutankhamon en 1922 par Howard Carter. Les bracelets et broches se rehaussent de hiéroglyphes, scarabées, sphinx, de faucons, de scènes de la vie égyptienne, de personnages représentés de profil.
Des cultures chinoise et japonaise, la Maison Van Cleef &Arpels s’inspire de la délicatesse des dessins, des fleurs, des jardins, des pagodes, de la souplesse et de la légèreté des formes en référence au gracieux kimono traditionnel ou des symboles et créatures comme le dragon, le tout orné des traditionnels rubis, saphirs, émeraudes, onyx et diamants, mais aussi de jade, corail, nacre, et d’émail, qui va être utilisé pour rappeler la laque.
Les bijoux ne sont pas les seuls au travers desquels le thème de l’Extrême-Orient est abordé, on retrouve également ces motifs sur des pendules, flacon de parfum, boîte à tabac ou encore nécessaire de beauté.
De l’Inde, outre le symbolique Bouddha, c’est l’utilisation de l’émeraude, pierre de prédilection de ce pays et collectionnées en quantité par les Maharadjas, qui va être la source d’inspiration de nombreuses créations.
Tous ces thèmes et motifs typiques des années 1920 vont être mis en valeur par la maison Van Cleef & Arpels par l’utilisation de couleurs vives, de gemmes de qualités dont l’éclat est mis au service de bijoux exceptionnels.

En 1918, le dessinateur Emile Puissant entre au sein de la maison Van Cleef & Arpels et épouse Renée Van Cleef, à sa mort, en 1926, cette dernière devient directrice artistique de la maison.
Elle marquera fortement le style de la maison en collaborant avec le dessinateur René Sim Lacaze.

Bien que l’Art Déco se caractérise par l’apparition de formes géométriques et moderne, ainsi que de la disparition, peu à peu, des thèmes de la faune et la flore, la maison Van Cleef & Arpels, tout en géométrisant les lignes et courbes de ses bijoux, ne délaisse pas pour autant les thèmes naturalistes. Les motifs de fleurs sont donc encore bien présents, Van Cleef & Arpels gagne d’ailleurs le Grand Prix lors de l’Exposition des Arts Décoratifs et industriels Moderne en 1925 avec un bracelet Art Déco a motifs de roses ; un autre bon exemple est une petite montre châtelaine datant de 1926, on y retrouve quelques formes géométriques ainsi qu’un motif floral. Cette châtelaine illustre également la rencontre entre la maison Van Cleef & Arpels et le temps. En effet, au cours des années 1920, la maison s’aventure dans le monde de l’horlogerie en proposant des montres qui sont également de véritables bijoux.

La maison Van Cleef & Arpels Seconde moitié XXème siècle

Bien que la situation économique de l’époque se détériore à cause du Krach boursier de 1929, affectant la consommation et l’investissement et il est possible de percevoir une lueur au milieu de cette sombre agitation. Cette lueur se manifeste, au sein de la maison Van Cleef & Arpels, par l’assiduité des fabrications, inventions de modèles et innovations. Ainsi, parmi les créations des années 1930, on retrouve certain best-seller de la maison, comme la « minaudière », ce petit sac du soir en or ou en laque noire, qui a été inspiré à Van Cleef & Arpels par Florence Jay Gould. Cette dernière rangeait ses accessoires (poudrier, rouge à lèvres, briquet, étui à cigarettes, miroir…) dans une grande boite à cigarette, Charles Arpels va créé en 1930, ce petit sac avec un système de rangement adapté pour les accessoires de la clientèle féminine.
Ou encore, le bracelet « Ludo », crée en 1934, et très à la mode. Il s’agit d’un bracelet articulé, en or lisse, avec une maille a motif de petits hexagones et parfois parsemé de pierres précieuses. Ce modèle est également décliné en bracelet-montre et doit son nom à Louis Arpels qui était surnommé ainsi.
Au début des années 1900, les femmes se paraient de nombreux bijoux, broche, collier, boucles d’oreilles, bague, bracelet, mais ne portaient pas de montres. Comme nous l’avons mentionné plus haut, en 1920 Van Cleef & Arpels s’aventure dans le monde de l’horlogerie, et, en 1935, la maison créée un modèle de montre qui est devenu un classique et qui est encore réalisé aujourd’hui : la « Montre Cadenas ». Ce modèle allie élégance et fonctionnalité puisqu’il s’agit d’une véritable montre-bijou, un bracelet avec un fermoir en forme de cadenas, abritant un discret petit cadran. Les femmes peuvent désormais décemment porter des montres.

L’une des plus grandes inventions de la maison Van Cleef & Arples date de 1930: le « Serti Mystérieux », dont le brevet a été déposé en 1933. Cette technique de sertissage demande beaucoup de savoir-faire, de maîtrise et d’habilité. Ce procédé consiste à sertir les gemmes sans laisser paraître de métal, donnant l’impression que ces dernières tiennent les unes à côté des autres comme par enchantement, les laissant révéler toute leur beauté. Le Serti Mystérieux est une technique qui permet la création de véritables chefs d’œuvres.

En 1938, la maison Van Cleef &Arpels commercialisa ce qui deviendra l’une de ses créations phare : le « passe-partout ». Il s’agit d’un bijou astucieux transformable. Collier, sautoir, clip d’oreilles, bracelet, broche, ceinture ou tour du cou, le « passe-partout » renferme un système ingénieux de rail métallique intégré dans deux clips en forme de fleur, dans lesquels on fait passer une chaine flexible permettant de transformer le bijou selon ses envies.

La guerre a un impact sur la création qui va ralentir. Les bijoux de cette période sont principalement en or à cause des difficultés à se procurer des gemmes. A la fin de la guerre, l’activité reprend.
Des années 1940, on retiendra surtout les clips « Ballerine », « Danseuses » et « Fées ». Ces broches sont toute en légèreté, délicatesse et grâce, à l’image des danseuses et scintillent au gré des gemmes qui les ornent.

La plus importante création de la maison Van Cleef & Arpels dans les années 1950 est le collier-bracelet « Zip ». Ce bijou est l’aboutissement de treize années de mise au point dans les ateliers de la maison, pour arriver à la conception d’un bijou dont le design s’inspire largement d’une fermeture éclaire, et qui, comme un « zip », peut se porter ouvert en collier, ou fermé en bracelet. Ce modèle est encore aujourd’hui fabriqué et décliné en sautoir ou collier ras du cou par la maison.

Afin d’élargir sa clientèle, Van Cleef & Arpels créé, en 1954, « la boutique », une collection de broches animalières a des prix plus abordables. Des personnalités telles que Grâce Kelly et Jackie Kennedy ont été séduites par cette collection.

Toujours dans les années 1950, un ensemble, comprenant un collier et un bracelet a trois rangs de perles, avec une paire de boucle d’oreilles et une bague assortie crée entre 1953 et 1956 et acheté dans la succursale de New York, constitua la parure de mariage de Son Altesse Sérénissime la princesse Grace de Monaco.

En 1967, la célèbre chanteuse d’opéra Maria Calas commanda à Van Cleef & Arpels une broche « fleur » sertie de diamants et de rubis birmans. Cette broche est parfaite pour rehausser l’élégance des tenues de cette femme de goût, lors de ses apparitions en public.

Mais c’est en 1968 que fut commercialisé le modèle emblématique de la Maison, encore largement commercialisé et décliné aujourd’hui : la ligne « Alhambra ».
Ce modèle aux motifs quadrilobés, monté sur or jaune ou blanc et serti d’une pierre ornementale de couleur, comme la turquoise, l’onyx, le lapis-lazuli, la nacre, la cornaline, ou encore, la malachite., décliné à la fois en colliers, bracelets, motifs d’oreilles et bagues.

Dans les années 1970 la ligne « Rose de Noël » fut créée. Toute en finesse, élégance et raffinement, cette ligne représente une fleur formée de pétales en pierres dures et d’un cœur en or et diamants.
En 1972, la Maison Van Cleef & Arpels réalise une commande spéciale exceptionnelle : la « broche Walska ». Cette broche en or jaune, sertie de diamants, émeraudes et saphirs, représente un oiseau en plein vol, les ailes déployées, tenant un diamant jaune de 96 carats. Ce spectaculaire bijou est également transformable en pendentif et boucle d’oreilles.